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Les seins ont une signification puissante dans les domaines de la féminité, de la sexualité et de la maternité. La prise en charge globale vise à maintenir intacte ses fonctions. Anatomiquement les seins sont constitués par la glande mammaire et par un tissu adipeux plus au moins représenté selon la corpulence. L’influence hormonale et nutritionnelle sur le développement de la glande et sur son état sont bien connues. Il est évident qu’un rééquilibre au niveau hormonal et métabolique est indispensable pour accompagner la chirurgie des seins. Cet accompagnement est particulièrement utile lors d’une pathologie cancéreuse. Il est possible par la nutrithérapie de réduire les œstrogènes toxiques dans les cancers hormono-dépendants.
Souhait personnel, accident, maladie (cancer), la chirurgie esthétique et reconstructrice du sein, permet, par ses nombreuses techniques d'intervention de répondre au cas par cas en aidant celles qui s'engagent dans cette voie à mieux vivre leur féminité. Le plus grand soin sera accordé aux techniques opératoires qui sauvegardent la fonction d’allaitement et érogène du sein.
Le sein ou glande mammaire est une glande d’origine cutanée, sudoripare spécialisée.
La peau est le seul moyen de suspension de cette glande. La musculation des muscles pectoraux, situés en arrière du sein, ne permettent pas d’améliorer sa forme ou de le « remonter ».
La suspension par la peau se fait par l’intermédiaire de petits ligaments appelés ligaments de Cooper qui s’étendent de la face profonde de la peau jusqu’à la face superficielle de la glande mammaire.
Dans certaines conditions, ces ligaments se distendent et le sein s’affaisse, les fibres élastiques de la peau se cassent, et les vergetures apparaissent.
Le mamelon et l’aréole forment également un point de fixation et maintiennent le sein. Les galactophores, les canaux excréteurs de la glande mammaire, se terminent au niveau du mamelon. Ils sont entourés et maintenus par des travées de tissu conjonctif. Les lobules glandulaires chargés de fabriquer le lait, sont entourés par des lobules graisseux.
L’élément graisseux peut être plus ou moins représenté. La fragilité de ces éléments anatomiques impose que toute intervention sur le sein doit être atraumatique, évitant au maximum la section des ligaments de Cooper qui suspendent le sein, et également la dissection de la face profonde de la peau et de la glande, ainsi que les galactophores.
Il existe quatre principales anomalies morphologiques des seins.
Les seins sont trop volumineux par rapport à la morphologie, c'est-à-dire, à la taille de la patiente. Il existe habituellement un affaissement du sein et de l’aréole, orientée parfois vers le bas, ce qui majore encore la disgrâce. La région mammaire est généralement inhabitée, vide, toute la glande est étalée vers le bas.
L'hypotrophie ou hypoplasie mammaire est définie par un volume de seins insuffisamment développé par rapport à la morphologie de la personne. Différentes causes peuvent être à l'origine d'une hypotrophie mammaire :
-Le développement insuffisant de la glande mammaire à la puberté.
-Une apparition secondaire survenant à la suite d'une perte de volume glandulaire (grossesse, amaigrissement, perturbations hormonales...)
Contrairement à l'hypotrophie "classique", l'hypotrophie sévère est synonyme d'une quasi-inexistence de volume mammaire.
La ptôse mammaire correspond à l’affaissement des seins : le pôle inférieur du sein se situe plus bas que le sillon sous-mammaire.
Cette distance mesure le degré de ptôse. L’affaissement du sein est un phénomène normal lié à l’effet de la pesanteur. La ptôse peut être plus ou moins importante et dépend principalement de la qualité de la peau et du volume des seins. Les grossesses, l’allaitement, ainsi que les variations de poids ont tendance à augmenter la ptôse. Elle peut être associée à une hypertrophie mammaire ou à une hypotrophie mammaire. La ptôse mammaire est souvent considérée inesthétique, mais cette notion est subjective et peut varier selon les contrées et les époques.
L’asymétrie mammaire est représentée par une morphologie différente des deux seins, c’est-à-dire, une différence plus ou moins importante entre la forme, le volume et/ou la position des deux seins.
L’asymétrie mammaire modérée est une malformation très fréquente et peut être considérée comme normale. L’asymétrie mammaire est dite “pathologique” lorsqu’elle est flagrante et entraîne une gêne esthétique,
fonctionnelle (habillement) et psychologique importante.L’asymétrie mammaire peut être d’origine congénitale, se développer progressivement à la pré-puberté ou, plus rarement, apparaître à la suite de grossesses et d’allaitements, ou encore à cause de variations de poids.
L’asymétrie mammaire peut combiner hypotrophie et hypertrophie uni ou bilatérales et peuvent donner des tableaux cliniques très divers:
Certaines asymétries sont la conséquence de malformations avec hypotrophie uni ou bilatérale: c’est par exemple le cas de la malformation des seins tubéreux et du syndrome de Poland. Dans ce cas, l’asymétrie se corrige par une augmentation mammaire par prothèses mammaires associée à une plastie (l’enveloppe cutanée est retravaillée pour obtenir un galbe harmonieux).
Les asymétries mammaires avec hypertrophie se corrigent, quant à elles, par les techniques de réduction mammaire afin d’équilibrer les galbes et volumes.